Google Adresses, l’incontournable

L’évolution des modes de recherche des internautes
Les méthodes de recherche d’information des internautes évoluent dans le temps. Chacun a pu constater qu’une requête portant sur deux termes était généralement infructueuse. Prenons l’exemple de la requête « rédacteur web ». On peut constater que les résultats sur ces deux mots font apparaître des portails, des forums, des annuaires, des organismes de formation, quelques professionnels anciens dans le métier et très bien référencés ; en résumé, tout un lot d’informations qui ne correspondent pas à une localité précise. L’internaute devant le flot d’informations superflues est naturellement conduit à faire une recherche localisée. Il tapera alors « rédacteur web aix » ou « rédacteur web aix en provence ».

59 % des requêtes visent à trouver une entreprise locale
Cette évolution a été confirmée récemment par une étude réalisée par une agence de référencement londonienne. Les internautes n’hésitent plus à rechercher sur le net le marchant de pizza, le coiffeur, le fleuriste, le garagiste le plus proche de leur domicile. Ils tapent donc forcément un nom de ville, voire de rue ou de quartier. D’où l’intérêt pour chaque professionnel d’être bien référencé sur les moteurs de recherche et notamment sur l’outil Google Adresses. Google Adresses permet aux organismes de créer une page spéciale qui présente leur activité. Cette insertion booste leur visibilité au plan local.

J’ai pu en faire le constat rapidement lorsque j’ai inscrit mon activité et mon site web dans Google Adresses. Aujourd’hui lorsque l’on tape « rédacteur web aix » sur Google, ma structure ARTEACOM sort en haut de page et une carte lui est associée, ce qui la rend encore plus visible.

Par Arteacom : référencement web Aix en Provence.

Parler de soi avec simplicité quand on est une entreprise…c’est recommandé

Le hasard a voulu qu’aujourd’hui je prenne connaissance d’un article rédigé en 2007, intitulé « Evitons les pièges du paléo-web ». Le paléo-web, selon l’auteur est la période du web qui a précédé celle du web 2.0. Les sites sont figés, diffusent leurs contenus de manière unilatérale. Pas d’interactivité ni de collaboration des internautes. Pas de contradictions. Dans le paléo-web, les sociétés se présentent au travers de leur site de façon suffisante, en faisant référence à leurs succès, à leur niveau de croissance ou à leur leadership incontesté. La lecture de la page « Notre Société » sur de tels sites provoque parfois un certain agacement.

Le constat que faisait l’auteur en 2007 semble toujours d’actualité. Ce type de discours est le résultat de ce que l’on appelle la communication institutionnelle ou corporate qui a pour objectif d’attirer et rassurer le client potentiel, de le faire adhérer à son projet. La société fait son propre éloge. Elle cherche à transmettre une image positive et valorisante. Elle ne parle pas de ses produits, de sa marque (communication de marque) ou services mais uniquement d’elle.

Peut-on réellement critiquer cette manière de ce présenter ? Non, cela fait partie des incontournables de la vie de l’entreprise dans un univers concurrentiel.

Ce qui paraît plus contreproductif est le style rédactionnel employé dans certains sites d’entreprises. Les tournures sont tellement sophistiquées, abstraites, alambiquées que l’on a du mal a comprendre quelle est leur activité exacte.

Récemment, j’ai pu constater, en parcourant le site d’une entreprise intervenant dans le domaine du marketing, qu’après plusieurs lectures, je ne comprenais toujours pas quel était son métier. J’ai donc fait une recherche sur Google en tapant son nom. J’ai pu ainsi découvrir en première page de résultat, un article de presse relatant une énorme arnaque dans laquelle elle était impliquée.

Ce qui était donc nébuleux dans la présentation de cette structure, ce manque de clarté cachait un état d’esprit peu recommandable. J’allais la contacter pour proposer mes services de conception-rédaction web. Il est certain que je ne le ferai pas.